Les femmes séropositives plus vulnérables du fait de leur statut social
AFP 19.02.08 | 19h09Les femmes séropositives sont plus fragiles et vulnérables que les
hommes, non pour des raisons médicales mais du fait de leur statut
dans la société, ont estimé mardi des participants à un colloque sur
les femmes et le Sida.
"Le VIH en plus ce sont des problèmes en plus, beaucoup de fatigue,
de déprime, de solitude", a déclaré la comédienne Charlotte
Valandrey, qui est séropositive, après avoir évoqué les "problèmes
d'emploi, de précarité, d'éducation des enfants, d'inégalité".
Les femmes représentent 48% des nouveaux cas de Sida dans le monde,
avec de grandes disparités selon les régions (60% en Afrique sub-
saharienne et en Guyane française, 38% en France métropolitaine).
L'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales
(ANRS) a organisé un colloque à l'Assemblée nationale avec des élus,
des chercheurs, des membres d'associations ou d'agences sanitaires
dans un contexte mondial de féminisation de la maladie.
"Les femmes subissent de façon disproportionnée ces difficultés de la
vie, pour des raisons liées à l'inégalité des sexes dans la société",
a souligné une directrice de recherche à l'Institut national de la
santé et de la recherche médicale (Inserm), France Lert. Selon Mme
Lert, "les femmes séropositives sont beaucoup plus pauvres que la
population générale, à groupes comparables". Elle avait auparavant
souligné que l'"évolution de la maladie est "la même chez les hommes
et les femmes" et qu'il n'y a "pas de facteur biologique" qui ferait
que les femmes seraient plus vulnérables.
Dans le domaine de la prévention, les femmes ont en outre beaucoup de
difficultés à faire utiliser les préservatifs notamment lorsqu'elles
sont économiquement dépendantes, a souligné une autre directrice de
recherche à l'Inserm, Nathalie Bajos. "Vulnérables parmi les
vulnérables", les toxicomanes sont incapables d'imposer l'usage du
préservatif quand il s'agit d'échanger des relations sexuelles contre
de la drogue, selon Mme Bajos.
Chercheurs et politiques ont préconisé une prévention "dont
l'utilisation relève de la responsabilité de la femme". Le président
d'un groupe Elus locaux contre le sida, Jean-Luc Romero, recommande
la gratuité des préservatifs. Les préservatifs féminins restent peu
accessibles et chers, et les microbicides sont au stade de la recherche.
Le colloque a estimé qu'il fallait examiner la question non seulement
au plan sexuel, mais aussi social, économique et de dépendance, comme
l'a indiqué Mme Bajos. Pour M. Romero, il faut mettre en oeuvre "des
mesures globales visant à assurer l'égalité homme-femme", l'autonomie
sociale et économique des femmes étant essentielle pour lutter contre
le sida.
La présidente du groupe d'études sur le Sida à l'Assemblée nationale,
la députée communiste Marie-George Buffet, a estimé que le combat des
femmes contre le VIH est un combat "pour l'émancipation humaine".
L'ANRS a réalisé un numéro spécial de la revue Médecine-sciences,
première synthèse des travaux en sciences sociales et santé publique
sur les femmes et le sida, qui sera publiée le 8 mars, journée
internationale des femmes.
20/02/2008 La Chine établira une politique de prévention du VIH/sida
destinée à la population homosexuellehttp://www.french.xinhuanet.comLa Chine établira une politique de prévention du VIH/sida cette année
pour combattre l'incidence grandissante de VIH/sida dans la
population homosexuelle du pays, a annoncé mercredi le ministère de
la Santé. La politique incorporera des mesures détaillées de
prévention du VIH/sida pour les homosexuels, notamment la
généralisation des préservatifs, selon le plan de travail du
ministère pour la prévention et le contrôle de la maladie en 2008.
lire la suite :
http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-02/20/content_581340.htm
20/02/2008 Glaxo baisse le prix de ses médicaments pour les pays
pauvreshttp://fr.news.yahoo.comGlaxoSmithKline a réduit les prix de sa gamme de traitements contre
le virus du sida pour les pays en développement pour la cinquième
fois depuis 1997. La baisse de tarif la plus significative (-40%)
concerne le Ziagen, un médicament que l'Organisation mondiale de la
santé (OMS) préconise comme premier et deuxième traitements, en
particulier pour les enfants. Le groupe pharmaceutique britannique a
précisé dans un communiqué que la réduction moyenne des prix pour ses
14 traitements à but non lucratif contre le VIH se montait à 21%.
Plus de 33 millions de personnes à travers le monde sont infectées
par ce virus qui provoque des pathologies mortelles. La plupart des
malades n'ont pas accès aux médicaments disponibles sur le marché,
qui permettent de contrôler l'évolution de l'infection. "Ces prix
entreront en vigueur immédiatement pour les clients du public et pour
les organisations caritatives dans les pays les moins développés et
en Afrique sub-saharienne (ainsi que dans d'autres pays pouvant en
bénéficier)", a ajouté GSK dans son communiqué. Avant cela, la
Thaïlande avait provoqué un coup de tonnerre fin 2006 dans
l'industrie pharmaceutique en contournant le brevet de Merck sur le
traitement Efavirenz contre le sida, arguant qu'elle n'avait pas les
moyens financiers d'acheter le produit pour son plan national de
santé aux tarifs réclamés par le laboratoire américain M. Les
autorités thaïlandaises avaient pris une décision similaire,
plusieurs mois après, sur un médicament du français Sanofi-Aventis
pour le coeur et sur un médicament contre le VIH produit par Abbott
Laboratories, celui-ci ayant refusé d'homologuer plusieurs de ses
nouveaux médicaments dans le pays.
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080219/thl-sida-glaxo-b2e59e8.html
19/02/2008 Afrique : Bush veut reconduire les programmes de lutte
contre le sida basés sur l'abstinence sexuellehttp://www.e-llico.comLe président Bush en viste en Afrique a indiqué qu'il souhaitait que
le Congrès américain reconduise les programmes de lutte contre le
sida financés par les Etats-Unis. Le problème est que ces programmes
font polémique dans la mesure où ils sont basés sur la promotion de
l'abstinence sexuelle. Les subventions accordées par les USA vont à
des organisations régionales ou locales - souvent religieuses - dont
certaines sont profondément homophobes. Les groupes gay américains
protestent contre cette politique inspirée par les mouvements
religieux ultra-conservateurs et qui prétend réduire la sexualité à
l’hétérosexualité et à des visées reproductives.
http://www.e-llico.com/19/02/2008 George W. Bush, un héros pour l'Afrique
http://www.courrierinternational.comEn visite officielle dans cinq pays d'Afrique, le président américain
sera bien accueilli par les médecins et les associations qui luttent
contre le sida. Grâce à lui, des millions de malades bénéficient d'un
traitement et d'un accès à l'éducation.
la suite :
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=8264119/02/2008 VIH/sida : dépistage deux fois plus efficace dans les
consultations gratuiteshttp://www.lemonde.frLes consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) du VIH
permettent de découvrir une proportion près de deux fois plus
importante de séropositifs que les autres opportunités de tests,
selon les chiffres fournis mardi par l'Institut national de veille
sanitaire (InVS).Le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire de
l'InVS note qu'en 2006 les CDAG ont réalisé 305.325 sérologies VIH
dont 1186 positives, soit 3,9 pour mille de sérologies positives,
près de deux fois plus que ce qui est retrouvé par le reste du
dépistage du VIH (2,2 pour mille). Les CDAG réalisent en France 8%
des sérologies et 11% des sérologies positives. Selon les seuls
chiffres des CDAG, l'Ile de France (7 tests positifs pour mille
tests) et les départements français d'Amérique (Martinique,
Guadeloupe et Guyane, 8 à 9,5 pour mille), régions où l'on réalise le
plus de tests, ont été en 2006 les régions les plus touchées, le
reste de la France comptant 2,2 pour mille de tests séropositifs. 44%
des sérologies positives sont relevées à Paris, ville où 22% des
sérologies VIH des CDAG ont été réalisées. Les hommes (54%) sont
légèrement plus testés que les femmes, avec, toutes classes d'âge
confondues, 4,6 tests positifs pour mille contre 3,1 pour mille chez
les femmes. Les sérologies positives sont retrouvées principalement
dans la classe d'âge 40-49 ans. Selon l'InVS, les prisons sont le
secteur auquel le système des CDAG est le moins adapté, la majorité
des dépistages y étant réalisés par les Unités de consultation et de
soins ambulatoires (UCSA).
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34367836@7-44,0.html18/02/2008 Egypte : nouvelles arrestations de séropositifshttp://www.e-llico.comLa police du Caire a arrêté quatre hommes suspectés d'être poteurs du
VIH, violant les droits de l'Homme, estiment Amnesty International et
Human Rights Watch. Ces arrestations portent à 12 le nombre d'hommes
détenus dans le cadre d'une campagne de répression des séropositifs.
Testés de force, deux des nouveaux détenus ont été déclarés positifs
et retenus enchaînés à leur lit d'hôpital en attente d'un jugement.
Les deux hommes à l'origine de la vague d'arrestations disent avoir
été battus après avoir refusé de signer des dépositions préparées par
la police, puis menottés à un bureau pendant quatre jours et soumis à
un examen anal pour "prouver" leur homosexualité.
http://www.e-llico.com/18/02/2008 Sida : le premier microbicide testé intégralement s'avère
inefficace contre le VIHhttp://fr.news.yahoo.comUn gel vaginal destiné à empêcher la transmission du virus du sida
s'est avéré inefficace à l'issue de tests cliniques qui, pour la
première fois pour un microbicide, ont pu être menés à terme, ont
annoncé lundi les responsables des recherches. Carraguard, un gel
microbicide produit par le Conseil de la population - une ONG
spécialisée dans la recherche médicale -, a fait l'objet pendant
trois ans de tests cliniques avancés de phase III, les derniers
nécessaires avant l'homologation d'un médicament. "Ce sont les
premiers essais en phase III d'un microbicide qui ont pu être menés à
terme sans inquiétudes sanitaires", a relevé Khatija Ahmed,
responsable des recherches. "L'étude montre que Carraguard est
inoffensif pour un usage vaginal pendant deux ans. Cependant l'étude
a aussi été incapable de montrer son efficacité dans la prévention du
VIH de l'homme à la femme", a ajouté la chercheuse. Carraguard, un
gel sans odeur et sans goût, créé à partir d'un dérivé d'algues,
avait obtenu des résultats prometteurs en laboratoire, empêchant la
contamination de cellules saines. Mais ce résultat n'a pas pu être
reproduit in vivo. Les essais, menés de mars 2004 à mars 2007, ont
concerné 6.202 femmes sur trois sites en Afrique du Sud, pays le plus
touché au monde par le sida avec 5,5 des 48 millions d'habitants
séroposififs. Dans le groupe des femmes utilisant le Carraguard, il y
a eu 134 nouvelles infections contre 151 dans le groupe sous placebo,
une différence "pas significative en termes statistiques", selon
Khatija Ahmed. Les microbicides constituent un espoir important pour
les femmes qui ne peuvent ou ne veulent pas refuser de relations
sexuelles sans préservatif. Ces gels, appliqués dans le vagin,
pourraient leur redonner les moyens de se protéger. Les recherches,
lancées dans les années 90, ont souffert de l'arrêt des essais de
plusieurs prototypes par peur qu'ils ne soient dangereux pour la
santé. Début 2007, des essais menés en Afrique du Sud sur des gels à
base de sulfate de cellulose avaient été interrompus après la
contamination par le VIH de plusieurs femmes cobayes. D'autres
microbicides sont à l'étude actuellement, mais seulement trois se
sont pour l'instant qualifiés pour les tests de phase III: Pro2000,
BufferGel et Tenofovir, selon Khatija Ahmed. Pour elle, l'innocuité
de Carraguard devrait le rendre utile au développement d'autres
produits, parce qu'il pourrait servir de support à des molécules
actives. "Il faut comprendre que dans le domaine de la recherche on
ne tombe pas juste du premier coup, c'est un processus", a-t-elle
ajouté.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080218/thl-usa-astronomie- mars-96993ab.html
14/02/2008 Déprimés, mais compliantshttp://www.tetu.comLes personnes séropositives souffrant de dépression ont plus de mal à
suivre leurs traitements, mais les antidépresseurs les aident à
prendre leurs pilules. Une étude publiée dans le Journal of Acquired
Immune Deficiency Syndromes a suivi 3400 personnes, entre 2000 et
2003, qui débutaient une multithérapie. Durant les douze mois
suivant, 42% ont admis souffrir de dépression et avaient plus de
difficultés à adhérer au traitement, ce qui a réduit l'efficacité de
ce dernier. Mais, la bonne nouvelle, c'est que les déprimés qui
prenaient des antidépresseurs avaient de meilleurs résultats car ils
se sont avérés plus compliants. Les investigateurs insistent sur le
message de cette étude: la déprime est un facteur aggravant lors du
traitement et elle doit être prise en compte pour atteindre de
meilleurs résultats!
http://www.tetu.com/rubrique/sante/sante_breve.php?id_sante=54714/02/2008 12 765http://www.tetu.comIl est préférable de laisser les séropositifs très immunodéprimés et
en multi-échec sous traitement plutôt que de le suspendre
momentanément, montre une étude française publiée dans Aids. En
effet, face à l'impasse thérapeutique, on se demande souvent ce qu'il
faut faire: poursuivre le traitement ou l'arrêter pour soulager le
patient? Après avoir analysé le suivi de 12765 patients français,
cette étude montre que le maintien d'une multithérapie prévient le
développement de souches virales très résistantes. Répartis en trois
groupes, ceux qui avaient bénéficié d'une interruption de traitement
ont subi davantage de complications cliniques. Le risque d'événement
«classant sida» était ainsi 22% plus faible lorsque la multithérapie
était conservée que lorsqu'elle était interrompue. «Le maintien d'un
régime anti VIH défaillant, auquel résistent les souches VIH du
patient, pourrait encore avoir un impact sur la réplication virale et
freiner ainsi la détérioration immunologique et clinique»,
considèrent les chercheurs. Quand un patient profondément
immunodéprimé n'a plus aucune possibilité d'un bon contrôle viral, il
est préférable de maintenir un régime en échec que de l'interrompre.»
http://www.tetu.com/rubrique/sante/sante_breve.php?id_sante=558